Le travail fait partie intégrante de la vie quotidienne. Continuer ou reprendre le travail suite à des douleurs de dos est aussi un excellent moyen de redonner du mouvement à notre corps.
Certaines études mettent en avant le bienfait du retour précoce sur le lieu de travail (Van Tulder et al., 2002 ; Buchbinder et al., 2018). De cette façon, le déconditionnement occasionné par l’inactivité peut être évité.
Bien entendu, un retour à 100% peut s’avérer brutal et à l’encontre de nos recommandations qui préconisent un retour progressif aux activités. C’est pourquoi, selon les possibilités et les conditions de travail, il est préférable de modifier votre emploi du temps afin de commencer par un niveau d’activité tolérable. Par ce moyen, il est possible de poursuivre son activité même en présence de douleur.
Le déconditionnement occasionné par l’inactivité peut être évité en cas de retour précoce au travail.
Pour illustrer ce propos, prenons l’exemple d’un footballeur professionnel qui se blesse à la cheville. Ses capacités sont fortement diminuées et les prochains matchs se joueront probablement sans lui. Afin de retrouver rapidement ses performances d’avant-blessure, ce joueur ne restera pas à l’arrêt pendant six semaines, pour reprendre ensuite les matchs à 100% du jour au lendemain. Il va simplement modifier son planning d’entraînement et recommencer de façon progressive.
Idéalement, pour tout autre discipline ou métier, le principe reste identique. Modifiez vos activités et votre emploi du temps et reprenez un rythme progressif pour revenir à votre meilleur niveau. Discutez-en avec votre médecin.
Point clé
- Le retour au travail précoce et progressif est recommandé et diminue le risque de déconditionnement du dos.
Bibliographie
Van Tulder, M., Koes, B., & Bombardier, C. (2002). Low back pain. Best Practice & Research Clinical Rheumatology, 16(5), 761-775. doi:10.1053/berh.2002.0267
Buchbinder, R., van Tulder, M., Öberg, B., Costa, L. M., Woolf, A., Schoene, M., … Lancet Low Back Pain Series Working Group. (2018). Low back pain: a call for action. Lancet (London, England), 391(10137), 2384‑2388. doi : 0.1016/S0140-6736(18)30488-4